Musée national de l'histoire de l'immigration

Les collections permanentes

Le parcours est chronologique avec 11 dates clefs : 1685, 1789, 1848, 1889, 1917... À la fin, une section est consacrée à des questions contemporaines.

Dans chaque salle, vous trouverez des documents d'archives, des photos, des oeuvres d'art, des vidéos, des affiches, des objets personnels donnés par des immigrés ou par leurs proches, des papiers d'identités, des dispositifs de médiation... Le musée étant vaste, vous ne pourrez malheureusement pas tout voir en détail avec les enfants. On vous conseille de suivre le parcours audioguide enfant, ou le parcours balisé par des cartels enfants dans les salles. Les deux sont bien faits et permettent de voir l'essentiel.

Parcours avec cartels enfants (à partir de 8 ans)

Il permet aux enfants de comprendre le parcours des migrants : les raisons du départ, le voyage, ce que l'on emporte avec soi, ce que l'on espère trouver à l'arrivée, le déracinement, le début d'une nouvelle vie... Les oeuvres et objets présentés aux enfants sont variés, intéressants, parfois inattendus. On voit par exemple le buste de Seïd Enkess, un esclave soudanais libéré de sa servitude au XIX^e siècle et devenu modèle pour des artistes en France. Dans la salle consacrée à 1917, les enfants verront une paire de bottes offertes au musée par Lazzare Ponticelli, un italien arrivé en France à 9 ans et qui à l'âge adulte rejoint l'armée française. Juste à côté, ne manquez pas le Dyptique #1 issu de la série Allonzenfans de Samuel Fosso : ces deux autoportraits de l'artiste en uniforme de soldat rendent hommage aux soldats africains qui ont participé à la Première Guerre Mondiale aux côtés des Français. C'est l'une de nos oeuvres préférées, avec Carte de séjour de Barthélémy Toguo dans la salle 1931 : des tampons géants et leurs empreintes, pour montrer la difficulté qu'ont les étrangers à obtenir des tampons sur leurs papiers d'identité. Dans cette même salle, prenez le temps avec les enfants d'observer le très beau mur de photos qui faisaient le lien entre les membres de familles séparées par la migration. Dans la salle de 1940, un tableau intitulé La fuite, de Tamara Lempicka qui a dû fuir la guerre à deux reprises. Et dans la salle 1962, un objet personnel : la clef de l'appartement de la famille Kalfon-Lévy, qui ayant dû quitter l'Algérie au moment de l'Indépendance avait conservé la clef dans l'espoir d'un éventuel retour. Un peu plus loin, le chapelet de Tran Dung-Nghi : lorsqu'elle a fui le Viêtnam à l'âge de 12 ans, sa grand-mère lui a donné ce chapelet en souvenir, pour la protéger. Le parcours se termine par des salles dédiées à notre époque, où vous verrez par exemple une autre oeuvre de Barthélémy Toguo, Road to exile, une embarcation remplie de gros sacs, pour évoquer la traversée périlleuse de la mer par les migrants.

Parcours avec audioguide (à partir de 8 ans)

Il est disponible gratuitement sur l'appli du Palais de la Porte Dorée (pensez à emporter un casque). C'est une conversation entre Emma et son grand-père venu du Sénégal, dont la valise à histoires recèle des trésors, les histoires de femmes et d'hommes venus d'ailleurs. C'est un mélange d'histoires racontées, d'explications sur les migrations et de commentaires sur les oeuvres ou objets exposés. On a plus d'informations que sur les cartels : sur les raisons de quitter son pays, ce que l'on emporte avec soi, comment les immigrés vivent le déracinement... et le grand-père d'Emma nous met en garde contre les idées reçues, les stéréotypes. Il n'y a qu'à se laisser porter. Attention : le rythme est assez lent (comptez 1h d'écoute environ).

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Animations

Le musée propose des visites guidées en famille et des ateliers pour découvrir les collections permanentes ou l'expo temporaire. Le programme est détaillé sur leur site. En ce moment :

Atelier "Mon carnet des jeux" (6-10 ans). Les dimanches 12 et 26 mai, 16 et 30 juin, 7 juillet, et le vendredi 30 août à 10h30. Durée : 1h30.
Un atelier en lien avec l'expo Olympisme, une histoire du monde (26 avril - 8 septembre 2024) : "Les participants découvriront par une exposition inédite la saga olympique à travers les exploits, les luttes et les combats majeurs qui ont façonné le monde d’aujourd’hui. Équipés de leur carnet de voyage, ils pourront ensuite fabriquer leur propre album illustré à partir de collage, dessin ou pochoir."

Les instants découverte du Palais
Micro-visites, quiz, activités de découverte scientifique... Tous les week-end, de 14h à 18h, les médiateurs proposent des activités gratuites (incluses dans le billet d'entrée) dans les différents espaces du Palais (l'Aquarium, le Musée national de l'histoire de l'immigration ou le monument). N'hésitez pas à en profiter !
Durée : 20 à 30mn. Sans inscription.

Parcours-jeu autour du monument

Envie de prendre l'air ? Le Palais de la Porte Dorée propose aussi un parcours-jeu pour découvrir l'histoire du bâtiment et tous ses secrets. Il contient des jeux, des énigmes à résoudre, et amène les enfants à examiner le bâtiment sous toutes ses coutures : l'extérieur avec ses décors sculptés, puis l'intérieur avec les fresques du Forum ou le mobilier classé des Salons. Il permet aussi d'en apprendre plus sur l'exposition coloniale de 1931. À télécharger sur leur site ici : voir le site du Palais de la Porte Dorée

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Musée national d'histoire de l'immigration
Palais de la Porte Dorée
293 Av. Daumesnil, 75012 Paris
Horaires : du mardi au vendredi 10h - 17h30 / Samedi et dimanche 10h - 19h.
Tarifs : gratuit pour les moins de 26 ans / Tarif plein 10 euros / Tarif réduit 7 euros / Possibilité d'un billet jumelé Musée + Aquarium.
histoire-immigration.fr

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Photo ci-contre : Vue du mur de photos de la salle "1931" - photo Bumpy. De haut en bas, de gauche à droite : Mariage de de Nissim Bensasson, membre d'une famille juive origianie de Turquie, 1921 © Mémorial de la Shoah / coll. Isacco Enrico - Boucherie-épicerie tenue par des Polonais du Nord-Pas-de-Calais, années 1920-1930, ©Kasimir Zgorecki ©Adagp, Paris, 2023, Musée National de l'Histoire de l'immigration - 1^ères Olympiades arméniennes, juillet 1925, ©Krikor Djololian Arax ©Adagp Paris, 2023, Musée National de l'Histoire de l'immigration - Union musicale italienne, Évian, vers 1910, Musée National de l'Histoire de l'immigration - Portrait du boxer Louis Mbarick Fall, dit Battling Siki, entre 1923 et 1925, Musée National de l'Histoire de l'immigration - Photographie de mariage, années 1920-1930, ©Kasimir Zgorecki ©Adagp, Paris, 2023, Musée National de l'Histoire de l'immigration - Groupe de membres du syndicat juif des casquettiers à Paris années 1920/1930, © Mémorial de la Shoah - Sortie au bois de Meudon de la Section de Paris du Homenetmen (Union générale arménienne de la culture physique et du scoutisme), 1925, ©Krikor Djololian Arax ©Adagp Paris, 2023, Musée National de l'Histoire de l'immigration - Photographie de groupe en extérieur, 1933, ©Kasimir Zgorecki ©Adagp, Paris, 2023, Musée National de l'Histoire de l'immigration - Épicerie tenue par des Polonais du Nord-Pas-de-Calais, avec son enseigne bilingue, années 1920-1930, ©Kasimir Zgorecki ©Adagp, Paris, 2023, Musée National de l'Histoire de l'immigration - Chorale Sipan dirigée par Sako Hagopian, 1933, ©Krikor Djololian Arax ©Adagp Paris, 2023, Musée National de l'Histoire de l'immigration.